Il marche de long en large devant la boutique qui jouxte la terrasse où je prends mon café du matin.
De prime abord, il m’est antipathique...
Il arbore un regard qui toise. De petite taille, il se tient droit et tente de regarder le monde de haut.
Il sort une cigarette d’un étui clinquant et l’allume. Il inhale sa fumée en scrutant loin et haut, affichant ce qu’il conviendrait de prendre pour une supériorité méprisante.
Trois pas en avant, deux pas à gauche, trois pas à gauche et en deux autres pas, (...)