Œil de DOM
Se coucher tard nuit. Me lever matin m’atteint.

Derniers articles

  • Foutraktown, par la Compagnie Louise Rafale...

    4 décembre 2015, par Dominique Villy

    Il aurait mieux valu pour lui ne pas quitter son abri en sous-sol, ne pas jouer au ras du bitume de valses sur son lampionéon, encore moins croiser le charlatan Mirakle, pourvoyeur de pilules aux effets spectaculaires.
    Quand on est si petit et tellement naïf, FOUTRAKTOWN est la ville de tous les dangers.
    FOUTRAKTOWN est une tragi-comédie muette pour deux marionnettes manipulées sur table par deux comédiens.
    Au fil de courtes scènes au symbolisme cru, cette fable noire dépeint un monde où les (...)

  • Univers sali, par la Compagnie Ultrabutane...

    4 décembre 2015, par Dominique Villy

    Théâtre embarqué en 42 volumes.
    Jean Fongible errait depuis dix sept ans dans la rue.
    Son premier jour de travail sonna le début de la fin.
    Galvanisé par sa femme, il part vendre une encyclopédie en porte à porte.
    Mais s’il n’arrivait pas à la vendre ? Et s’il rentrait bredouille à la maison... ? Non, ce n’est pas possible, il ne peut pas décevoir sa femme, mais ne peut pas non plus se résoudre à sonner aux portes, de peur de se voir rejeté. Il divague ainsi entre la porte de sa femme et les nôtres... (...)

  • Ronde, par la Compagnie Rouge Eléa...

    4 décembre 2015, par Dominique Villy

    Je t’aime pour toi-même avec ta tête et tes pensées d’aujourd’hui. Mais je t’aime surtout, il me faut l’avouer, parce que tu as voyagé à travers mon enfance. Tu es une pièce maîtresse de mon passé...
    Flora Groult à sa soeur Benoîte
    Comment dire le lien entre deux sœurs, liées par l’âme et par le cœur  ? Puisant sa douceur et sa force dans le cirque aérien et la danse, «  Ronde  » se joue autour d’un fauteuil et au-dessous d’un lustre-agrès, où les deux interprètes grimpent parfois.
    «  Ronde  » tourne, tombe, (...)

  • Mù-Cinematique des fluides-, par la Compagnie Transe Express...

    2 décembre 2015, par Dominique Villy

    Une ville, la nuit...
    Une forme mystérieuse juchée sur deux containers émerge d’une faible lueur. Convoquée, la foule massée tout autour voit apparaitre une minutieuse jardinière au crochet de la grue. Femme volante en mission, elle va fredonnant arroser de ci de là tout ce qu’elle trouve dans son sillage : la ville est son jardin géant ... Surgi d’une rue au coin de la place, un personnage buriné par le temps mène sa surréaliste meute marine au-devant de cette ondée venue du ciel. Cette pluie (...)

  • Soif, par la Compagnie Vendaval...

    2 décembre 2015, par Dominique Villy

    La nuit.
    Un banc public.
    Une femme, seule, déroule le fil de sa vie.
    "Je ne suis pas vivante. Je suis enfermée dans des souvenirs et des redites. Je dors mal et l’insomnie ne me pèse pas. La nuit, j’ai le droit de ne pas être vivante. J’ai le droit de ne pas faire semblant. La nuit, je retrouve les autres, elles...là-bas."
    Il fallait survivre pour dire, elles voulaient toutes revenir pour dire, pour tout raconter, pour sauver le monde avec des mots...mais moi je n’ai rien dit car il faudrait (...)

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