Vendredi 10 avril
Affalé dans un siège qui geint sous la charge, à l’ombre de cet arbre magnifique dont je tairai le nom par crainte de proférer une sottise de plus, je maudis le voisin qui, chaque après-midi que le Diable fait, depuis une semaine, joue avec son Kaercher. Sa terrasse devait être particulièrement crasseuse pour qu’il consacre autant d’énergie à la récurer. À moins que... À moins que le confinement avec la mère de ses enfants soit particulièrement redoutable et qu’il ait choisi en toute (...)