Quand tu circules à moto, sur le même itinéraire que celui que tu as emprunté à vélo quelques jours auparavant, tout est différent. Je ne parle pas là du cuissot qui chauffe, non. Je veux plutôt évoquer l’état d’esprit dans lequel tu verses, quand tu chevauches cet engin. D’abord tu as décidé une bonne fois pour toutes que c’est toi le patron. Se laisser griser par la vitesse, c’était bon quand tu n’étais qu’un jeune couillon équipé de treize grammes de matière grise. À présent, vieux schnock assumé, tu (...)