Œil de DOM
Se coucher tard nuit. Me lever matin m’atteint.

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Brèves de comptoir - janvier 2012

mardi 13 mars 2012, par Dominique Villy

1
« Je vois que le journal est pris ; je vais attendre qu’il se libère...
Si ça se trouve, je vais avoir le temps de boire 15 cafés, je vais sortir de là fin énervé, et j’aurai même pas lu le journal !
Je vais finir par l’acheter, le journal ! Ça me coûtera moins cher !! »
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2
« Il fait bien chaud, ici !
Oui, je sais bien que j’ai que des vieux, comme clients : je les habitue depuis maintenant, ...pour la prochaine canicule ! »
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3
« Bon, c’est déjà onze heures. Je vais rentrer.
C’est l’heure de la soupe ?! La « maman » te l’a préparée ?
Euh ! Nan ! C’est MOI qui cuisine !
- Ben vingt Dieux, faut pas que je vous emmène à la maison : Lui, il fait les courses, toi, tu cuisines ; moi... j’en branle pas une ! »
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4
Il fait tomber un spéculos en enfilant sa veste.
« Eh ! Bernard, tu laisses tomber une journée de ration alimentaire pour ta belle-mère !
- Putain ! Faut pas gâcher !
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5
Un couple quitte sa table et se dirige vers la porte.
Au même moment, une habituée forte en gueule parle du restaurant japonais qui vient d’ouvrir, juste en face :
« Oouais, ben moi, les sushis, je m’en méfie, je sais pas ce qu’il y a dedans ! »

Le barman, tente de la modérer :

« Ho ! T’éxagères !
- Ben non. Moi, je mange français, au moins je sais ce que je mange. Avec les sushis, je sais pas ce que je mange : du chat ? Du rat ?
- N’importe quoi !
Le couple est à présent dehors.

Le barman :

« C’est le cuisinier et la serveuse du japonais, là, qui viennent de sortir.

- T’es gonflé ! Tu aurais pu me dire que c’était eux ! J’ai l’air de quoi, maintenant ? »