Rattrapage de brèves...

Mon ordi m’a fait des misères... Vous avez peut-être déjà reçu les brèves qui suivent...

91./.

 " Oh ! moi, j’peux pas les voir... C’est des cons.
 Ouais, des redresseurs de torts.
 Et pis leur façon de parler...
 J’peux pas les voir !
 J’ne les aime pas !
 Des cons !
 Des cons !

92./.

 " Ah ! ben, on n’est pas en retard, question pluie !
 ça c’est sûr. La nappe atique, elle va déborder...

93./.

"- Y pleut !
- Y z’avaient dit qu’il pleuvrait !
- Y pleut !
Dans l’Jura, y z’ont pris l’orage ! Sa fille a appelé ce matin, y z’ont bien reçu...

94./.

Voulant sortir des chaises longues du réduit où elles sont rangées, il s’érafle le coude contre le crépi rugueux du mur.
Voulant sortir le rouleau de sopalin pour essuyer sa blessure, il renverse la cruche pleine d’eau.
Alors il éponge le sol en grognonnant.
Arrive sa petite soeur qui le tanne pour qu’il l’accompagne dans la piscine de la voisine...
"- Nan ! Je te dis nan et nan ! Moi, j’y suis déjà, dans l’eau !"

95./.

Brève de site de vente en ligne :
"- Promotion sur les vestes de femmes matelassées."

96./.

"- Eh ben, Gilbert, t’arrives seulement ?!?!
- J’suis passé à la boutique qui solde avant fermeture... Y avait foule... J’en d’sors..."

97./.

"- Nan, j’vote pas pour Sarkozy, ni pour Juppé. J’vote pour Fillon !
- C’est un trou !
- Nan, c’est un économiste !"

Le serveur :
"- Z’avez qu’à voter pour moi, vous s’rez moins emmerdés !"

98./.

"- Tu vas voter aux primaires de la droite, demain ?
- Nan. J’vais pas signer un papier que j’y crois pas, moi..."

99./.

"- Une heure d’attente à la caisse ! Vingt euros le pull ! Y soldent tout. Vingt euros au lieux de quarante.
- Tu poireautes une heure à la caisse pour vingt euros ?!?!
 C’est pas ça : Le pull me plaît ; je cherchais un pull col tuyau."

100./.

"- C’est Sarko !
- Nan ! C’est Juppé !
- Jospin !
- Fillon !!

101./.

"- J’te signale que les gens de gauche sont pas malheureux !
- Ceux qui nous dirigent, oui, mais pas nous..."

102./.

"- Ça fait quand même chier de payer un café à un type de droite !"

103./.

"- Tu viens, demain ? Parce que même si tu es de gauche, j’ai plaisir à te voir !"

104./.

"- Ça fait trois semaines qu’elle est en congé de maladie ! À la maison en permanence ! J’suis toujours obligé de trouver des combines pour pouvoir sortir !!"

105./.

Il rapporte des pots de confiture d’airelles... Mais elle vient d’en acheter trois kilos, fraîches, pour la préparation de la dinde.
"- Tu me l’avais pas dit ?!?! Tu m’envoies courir toute la ville alors que tu avais déjà tout ! Mais...c’est du vice !
- Nannnn, c’est que je suis trop gentille !
 Bon, mais c’est pas pour ta gentillesse que je t’ai choisie !"

106./.

" - Leur loyer est beaucoup trop élevé pour eux ! Ils ont des revenus aléatoires, ...surtout lui, qui ne travaille pas !"

107./.

" - Je voulais laver ma voiture, mais il gèle...
- Ben, lave la !
- Nan, il gèle !
- Ah ! S’il gèle, tu peux pas la laver...
- Je vais la laver..."

108./.

" - Elle nous avait inscrits pour une visite de la ville de nuit. Ce matin, elle me dit qu’elle n’a plus envie d’y aller... Tant pis, j’irai boire un whisky..."

109./.

" - Tu penses à n’importe quelle carte, mais ROUGE et pas un AS.
 Sept de trèfle."

110./.

Elles sortent du bar.
"- Allez bonne journée.
- Et bon week end.
- Et à la semaine prochaine !
- Oh ! Ben moi, je pars pour quinnnnnnnnnnnnnnnze jours !"

111./.

Il entre dans le bar et vient saluer un couple attablé :
À elle :
"- Salut P’tit sexe !"
À lui :
"- Salut, vieille noix."

112./.

"- Il était blindé.
- Ah ! Il y a des hauts et des bas...
- Moi, j’ai que des bas..."

113./.

" - Lui, il a voté pour Sarko !
- Nan ? J’y crois pas ! Il a cotérisé pour Sarko ?!"

114./.

"- Hier, j’ai mangé des ris de veau. C’est bon, mais qu’est-ce que c’est lourd ! Après, t’es mal tout l’après-midi.
- Moi, j’en prends plus, des ris de veau, je prends que du poisson !"

115./.

"- C’est pas comme les Chinois ! T’en vois jamais aux avis de décès, des Chinois ! Je sais pas ce qu’ils en font, des Chinois morts ?!?!...
- Peut-être bien qu’ils les mangent ?!
- Ou bien qu’ils nous les font manger dans leurs restaurants..."

116./.
Deux compères parlent d’un type qui passe près de la terrasse :
"- Tu vois, le clodo qui approche ? Et ben il est plein aux as ! Il a quatre pizzerias à travers la ville !
- Eh ben ! Il pourrait changer de blouson !"

117./.

Il tends un billet pour régler la tournée de cafés.
"- Tiens, Pascal, pour tes vacances !"
Quand le serveur tourne les talons, il grognonne :
"- Y doit bien se foutre de nos gueules, quand il est à la plage avec notre pognon !"

118./.

Il arrive au bar et salue ses deux copains :
"- Salut Fillon, Salut Hamon !"
J’interviens depuis la table voisine :
"- Moi, c’est Mélanchon !"

119./.

Il quitte son copain.
"- Je file, j’ai rendez-vous chez SFR.
- Snif ! Snif ! mais...tu sens la femelle !
- Ouais. J’me suis parfumé ce matin.
- C’est bien ce que je dis : la femelle !"
Une mammy passe à ce moment précis.
"- Hé hé hé hé !"

120./.

"- Alors, la rue de la République, euh...elle commence où ?
- Ben, elle commence à la place Saint Pierre.
- Nan ! Elle FINIT à la place Saint Pierre !
- Ouais... ça dépend...
- Ça dépend de quoi ?
- Ça dépend dans quel sens on va... "

121./.

"- Ce gars, qui s’est fait poignarder, y s’appelait comment ?
- Je sais pas.
- Et tu dis qu’y s’appelait comment ?"

122./.

"- Et la rue de la République, elle va jusqu’où ?
Ben, jusqu’à la Citadelle !
- Tiens, je croyais que c’était la Grande rue...
- C’est bien ce que je suis en train de te dire !"

123./.

"- Ce type qui s’est fait poignarder, y bossait dans quelle boîte de nuit ?
- Je sais pas. Je vais regarder sur google."
Il cherche.
Il trouve.
" - Ils disent : Besançon, Centre ville.
- Centre Ville ? C’est le nom d’une boîte de ville, ça ?"

124./.

Il téléphone à son pote :
"- Allo...oui...oui... Tu bosses ? Tu fais quoi ??? Tu refais le poulailler ??? Pourquoi ??? Elle t’a foutu dehors ???"

125./.

"- Faut que je change de lunettes... Je sais pas où aller...
- Tu veux quoi, comme lunettes ?
- Ben, des lunettes que j’vois clair quand je les mets !"

126./.