Les premières brèves de 2013 !

jeudi 3 janvier 2013, par Dominique Villy

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« - Un hôtel de luxe à cet endroit-là ? J’y crois pas : Un hôtel de luxe, et ben, le type, y veut que sa voiture soit sous sa fenêtre ! »

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« - Le tram ? J’y crois pas ! Surtout qu’on avait quand même un service de baise -Heu ! Bus ! Un service de BUS- qui marchait bien ! »

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« - Souris donc un peu, en servant tes cafés !

- J’fais c’que j’veux !

- Mais souris donc, bon sang : Demain, c’est la fin du monde !! »

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« - Et le Jeannot, il ne se met jamais en colère ?

_ Ben non. Pourtant, j’essaie bien de le piquer au vif …

- Mais tu n’y arrives pas ?!

- Nan ! Je suis comme un petit roquet qui vient exciter un gros molosse, mais j’arrive à rien ! »

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Il est accro au journal du matin. Dès qu’il entre dans le bar, il est aux abois. Il ne retrouve sa sérénité que lorsqu’il réussit à s’en emparer.

Ce matin, chance : le précieux quotidien est disponible, sur la teble haute, à l’entrée de la salle.

Il le saisit. Il s’installe. Il en parcourt à la hâte les titres, page par page, en savourant un premier café. Puis après avoir commandé un second café, il entame une lecture attentive. Tendu, concentré, il s’absorbe complètement. Penché sur sa page, tantôt les poings refermés, tantôt le visage en appui sur une main, il lit.

Les rictus qu’il affiche attestent de l’intérêt qu’il porte à chaque article. Sourires entendus et moues sévères alternent et modifient ses traits. Parfois, un mouvement sur la rue ou dans la salle lui fait lever la tête, mais l’attrait de la page reste le plus fort et il replonge.

Trois quarts d’heure se passent avant qu’un compère entre dans le bar, se dirige vers lui et, après l’avoir salué comme il se doit, lui demande de lui réserver le journal...

« Oui, bien sûr, mais pas tout de suite : je viens juste d’arriver ! »

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Brève de bricolage (merci Colette !)

Au rayon peinture d’un magasin de bricolage :

« - Je voudrais de la peinture.

- Bien sûr. C’est pour l’intérieur ou l’extérieur ?

- Oh ! Ni l’un ni l’autre : C’est pour dehors ! »

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Discussion autour d’un café, à propos des risques à vélo :

« - Ouais, sur les petites routes, c’est dangereux : Des fois, les gars en voitures, ils te râlent... euh !...ils te frôsent...enfin, merde, ils te passent tout près ! »

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« - Bonjour messieurs !

- Et ben ! Tu n’as rien d’autre à me dire, ce matin ?

- Ben si : Bonne année !

- Et bonne santé !

- Ouais. Bonne santé, surtout bonne santé....pour le fric, y en a assez !!

- Et les gonzesses ?

- Les gonzesses ? De temps en temps, oui.

- Oh ! Ce Gilles ! Presque 90 ans, et il va encore aux gonzesses ! »

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« - Regarde ! Mais regarde : Il ne la reconnaît pas !

- Rhaaa ! Il fait pas bon vieillir !