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mercredi 25 novembre 2020, par
Gardiens de la paix.
Ils devraient être l’honneur de la République.
Gardiens de la Paix.
Fonctionnaires sur qui on devrait pouvoir compter. Souvent on le peut.
Défenseurs, protecteurs, remparts contre les agressions et les dangers en tous genres.
Une fois de plus cette profession noble est piétinée, salie, conchiée par une brochette de fringants voyous accrédités par une hiérarchie boueuse.
Parmi ces stupides représentants de la force publique, certains ont des grands-parents qui ont subi la barbarie nazie de la Seconde Guerre Mondiale.
On ne parle pas, chez ces gens-là ?
On n’apprend rien, chez ces gens-là ?
On ne partage rien, chez ces gens-là ?
On ne transmet pas, chez ces gens-là ?
Ces Robocops faits de muscles, d’acier, d’armes et de haine mènent une vie ordinaire, en dehors des champs de bataille où cogner est le seul signe de ralliement à la meute ?
Ils ont une copine ou un copain à caresser, un môme à dorloter ? Un chien à promener ?
On dit que les enfants d’alcooliques suivent le seul modèle familial qu’ils ont eu dans leur prime jeunesse.
On dit aussi que les enfants battus battent les leurs, quand la force physique leur vient.
Alors dites-moi, les lettres de motivation de ceux qui sollicitent un emploi de chien de garde en uniforme mentionnent-elles toutes les récits de tabassages reçus durant l’enfance ?
Si oui, ces antécédents leur ouvrent-ils directement la porte de ces brigades spéciales que le Préfet Lallement envoie au cul des pauvres types échoués à République, sous des tentes minables, pauvres types qui viennent de traverser des épreuves qu’aucun d’entre nous n’est capable d’imaginer ?