janvier 2012, suite et fin...

16

Il commente un article du quotidien :

" Quand même, à 18 ans, il braque une arme sur un flic ! Faut quand même en avoir une sacrée paire !

• Mais non ! C’est qu’ils n’ont rien dans la tête, ces types-là !
• Ouais ! Et ça, c’est bien la faute aux profs ! Ils leur foutent pas assez sur la gueule !
• C’est sûr. Mais tu penses bien, les profs, ils peuvent pas. Tiens, c’est pas comme vous, les douaniers ! Vous avez tous les droits, vous, les douaniers !
• Ouais. À l’époque on avait tous les droits ! On f’sait comme on voulait. Maintenant, j’sais pas : ça fait quinze ans que j’y suis plus !

17

Le serveur s’installe au bar, à côté d’une jeune fille avec qui il plaisante souvent.
« Vous m’excuserez, m’sieurs dames, je prends un café avec ma fiancée. »

Une voix s’élève au fond du bar :
« Elle a vraiment pas de goûts ! »

18

Il pleut à verse.
J...... arrive, trempé.
Le serveur :
« Bonjour. Ça va ?

• Ouais. Il fait beau, hein ?
• Pf ! Je m’en fous. Je suis là, moi ! »

19

À propos de Lejaby, la fabrique de lingerie qui licencie son personnbel :
« Non, mais tu vois ce que ça coûte, un soutien-gorge ? Tu vois ?? Non, mais tu vois ce que ça coûte ?? Et une culotte !? Tu vois ce que ça coûte, une culotte ?? C’est rien du tout, une culotte !

• C’est rien...c’est rien... Ça dépent qui est dedans ! »

20

Il se place dans l’entrée du bar, en pleine lumière, porte grande ouverte, pour composer un numéro de téléphone.

« Ferme la porte ! Ferme la porte, nom de Dieu, c’est moi qui chauffe le bordel, là ! »