Mon médecin.
Le médecin chez qui j’ai coutume d’aller exhiber ma carcasse lorsque les douleurs d’ici ou de là me rendent grincheux est une dame très classe. Elle parle un français châtié et elle a certainement reçu une excellente éducation. La cinquantaine élégante et raffinée, elle œuvre dans une salle de consultation sobrement meublée, mais avec un goût sûr.
L’autre jour, alors que j’entrais chez elle pour y recevoir la bonne parole et la potion magique propre à me remettre rapidement sur pied, elle reçut (...)