Une conjuration de fâcheux semblait s’être donné le mot pour me flinguer le sommeil.
J’habitais seul, en semaine, l’appartement et c’est vraisemblablement de cette époque que datent mes habitudes de couche-tard : débarrassé de toute crainte de réveiller quiconque, j’entamais une seconde journée vers 22 heures, que je poursuivais bien souvent jusqu’au petit matin. La lampe sous laquelle je m’affairais était bien souvent la dernière de l’immeuble à rester en veille. Seul bipède actif dans le vaisseau (...)