Œil de DOM
Se coucher tard nuit. Me lever matin m’atteint.

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Lundi 2 novembre 2020.

vendredi 13 novembre 2020, par Dominique Villy

Mais !?
Ben ?!
Mais alors....
Je ne serais pas ...
Je ne suis donc pas le seul à tricher ?
Sur les balades d’une heure, je veux dire.
Ce chien, je l’ai déjà vu. Ce matin.
Je suis sûr que c’est le même.
Je reconnais son bandana : un drapeau breton. Ils ne doivent pas être légion, à Besançon, à porter les couleurs celtes...

Un Jack Quelque chose. Tu sais, ces petits roquets au poil ras, nerveux, bas sur pattes. Une gueule pleine de crocs. Des bestioles hargneuses, toujours prêtes à te bouffer un doigt.
Il était sur le quai Bugnet, avec son maître, devant la boulangerie.
Mais là... ce n’est pas le même maître !

Alors j’ai mené l’enquête. Tu as autre chose de plus intéressant à me proposer, toi ? Non ? Alors basta !
Laisse-moi tuer mon temps.

Ce que je sais maintenant sur "L’Affaire du Chien en Laisse".

C’est une petite copropriété coquette, à deux pas d’ici. Sept couples âgés l’habitent, depuis bien longtemps. À vrai dire, ils ne sont plus que six couples : la Tata Gusta, enterrée depuis deux jours (voir épisode précédent) laisse son logement vide. Le tonton Gusta avait quant à lui tiré sa révérence il y une douzaine d’années, usé par son acariâtre épouse et par son goût immodéré pour le rhum vieux.

Douze résidents, un seul chien.

L’heureux propriétaire de l’animal a gentiment proposé aux voisins et voisines de le leur confier, deux fois par jour, fournissant ainsi à toute la maisonnée des prétextes supplémentaires pour s’aérer le neurone !

Pépère, le Jack Quelque-chose arpente donc le bitume entre avenue Clémenceau et Quai Bugnet 24 fois par jours, avec douze drivers différents ! Quelle fête !

Inutile de préciser que la ration parcimonieuse de croquettes distribuée d’ordinaire ne suffit plus maintenant !